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BTP

Axes de prévention

Le " minimalisme "

La grotte, la cabane de branchages, la hutte de paille, la tente, en fournissent des exemples traditionnels. L’habitat troglodytique a laissé des vestiges, y compris des vestiges célèbres, comme ceux des Nabatéens de Pétra en Jordanie, le temple d’Abu Simbel en Haute-Egypte ou bien l’habitat creusé dans la terre au pays de Matmata, en Tunisie.

En France, l’importance de ces vestiges est très variable suivant les régions ; ils sont peu nombreux en Rhône-Alpes ; on peut toutefois citer le sanctuaire et l’église des grottes de la Balme dans le Dauphiné (au demeurant, en patois local, " balme " signifie grotte).

Il s’agit de cavités naturelles ou artificielles, en particulier celles résultant de l’exploitation de mines et carrières.

L’Association pour le renouveau des anciennes carrières St Hilaire-de-Beauvoir, à Castries, et " Peuple et culture Languedoc-Roussillon " avaient pour projet de créer un Centre d’accueil de type troglodyte dans la carrière abandonnée de la Fond d’Armand, près de Montpellier, mais le projet ne s’est pas concrétisé.

On peut en outre noter l’existence, ici et là, de " maisons-fosses " semi-enterrées.

Le minimalisme s’est également traduit par la cohabitation des hommes et des animaux, ou de plusieurs familles sous un même toit ; d’autres civilisations ont ainsi connu des types d’habitat communautaire, à l’échelle de tout un clan voire de toute une tribu, sous la forme de grandes huttes collectives.

L’évolution s’est exprimée par une différenciation des espaces du logement, en passant de la pièce unique à la division et à la spécialisation des pièces.

Les vestiges ou les cas singuliers précédemment évoqués ne s’accordent pas avec les modes de vie actuels et les aspirations au confort moderne, ainsi qu’à des logements spacieux.

Dans le logement social, certaines " chalandonnettes " s’étaient toutefois traduites par des surfaces de logement très réduites.

Sur l’ensemble du territoire français, les logements offrent de plus en plus d’espace à leurs occupants ; le nombre des pièces s’accroît tandis que la taille des ménages se réduit :

S’y ajoutent des logements vacants (165 500 en 1990 sur Rhône-Alpes).

On ne saurait guère préconiser une réduction de la taille des logements, et plus encore une augmentation de la taille des ménages ou des foyers ; de nouvelles formes de cohabitations pourraient toutefois se développer, en particulier en raison de faibles ressources financières, ou pour rompre la solitude.

La transformation en logements de combles d’immeubles, en premier lieu à Paris, correspond à des contraintes de rareté et de cherté de l’espace. Ces contraintes s’accompagnent également d’une " densification du contenu ", pour rendre les espaces réduits aussi fonctionnels que possible. On peut en outre citer l’hôtel japonais futuriste de l’architecte Kurokawa, dans lequel le logement devient une sorte de " capsule " de cosmonaute.

L’immeuble collectif se traduit généralement par une consommation de matériaux moindre que l’habitat individuel, mais les aspirations à la maison individuelle restent fortes.

Pour faire face à des contraintes d’espaces, des cimentières ont été également aménagés selon des structures verticales, avec des alvéoles murales superposées. De telles réalisations existent en Espagne, notamment à Barcelone, au Portugal, en Italie et de façon plus limitée en France.

Une autre voie de minimisation consisterait à diminuer le nombre de résidences secondaires, en leur préférant le camping, le caravaning, l’accueil à la ferme, l’hôtel, etc. En fait, la région Rhône-Alpes est riche en résidences secondaires : 358 600 en 1990, soit 12,7 % du total national, alors que le poids de Rhône-Alpes quant au nombre de ménages est de 9,5 %. Le nombre de résidences secondaires a crû beaucoup plus vite que celui des résidences principales : dans Rhône-Alpes, il a triplé de 1962 à 1990. Cependant, le phénomène des résidences secondaires répond à des aspirations et contribue pour partie à la conservation du patrimoine que constitue l’habitat rural traditionnel.

Le " minimalisme " conduit aussi à éviter le monumental, ainsi que les " fioritures " au profit de la " nudité fonctionnaliste ". Quant au fonctionnalisme, force est de citer Le Corbusier, pour lequel la maison devient " machine à habiter " ; dans le cadre de l’immeuble collectif, il propose ainsi le toit-terrasse, les pilotis pour libérer l’espace au sol, les ouvertures horizontales, les passerelles, etc.

Dans la conception des espaces, les bâtiments modernes, notamment ceux à usage de bureaux, comportent souvent beaucoup d’espaces " libres ", contrairement à une optique strictement " fonctionnaliste " visant à maximiser le nombre de m2 habitables. Ces espaces libres sont sources " d’aménités ", mais on peut observer certains excès. En complément, les " bureaux paysagers ", avec des espaces occupés par plusieurs personnes, peuvent s’accompagner de difficultés au plan fonctionnel.

Cas du Campus universitaire de la Doua (Université Claude Bernard - Lyon I).

En ce qui concerne les matériaux, il convient d’éviter des qualités superflues (et coûteuses) par rapport à l’usage. Cas de la cimenterie.

Le minimalisme s’exprime également à travers les économies par le calcul, avec l’aide de l’ordinateur, alors que l’empirisme se traduisait par des sur-dimensionnements ; on rejoint là le souci d’allégement des structures.

La conception de nouveaux isolants de plus faible épaisseur, pour une même efficacité, permet d’accroître la surface habitable des pièces.

A l’inverse du minimalisme, et au stade de la réalisation, on continue à observer des gaspillages sur chantier, liés notamment à des attitudes négligentes, à des défauts d’organisation, à une insuffisante sensibilisation ou à des sous-qualifications. Ces gaspillages sont générateurs non seulement d’atteintes à l’environnement, mais aussi de coûts pour l’entreprise ; l’anti-gaspillage rejoint des préoccupations de rentabilité de l’entreprise de construction.

Pour les façades, le béton brut peut poser des problèmes de vieillissement, notamment en raison de défauts de mise en œuvre, lorsque l’armature métallique est trop proche de la " peau ". Cependant, l’ajout d’autres revêtements, de plaques ou de panneaux, se traduit par d’autres défauts de tenue, dans un nombre de cas relativement élevé. Dès lors, le non-revêtu reste une solution intéressante, en termes d’économies de matériaux et de coût.

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