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L'environnement en Chine

Etat de l'environnement en Chine

L’air

Une forte concentration d’industries, l’élargissement des zones urbaines, l’explosion du nombre de véhicules depuis 1985 et l’utilisation ménagère du charbon sont à l’origine de la pollution atmosphérique des villes. Une campagne de mesure a été lancé par les autorités chinoises. Les résultats sont préoccupants : la plupart des villes dépassent tous les seuils normatifs de l’OMS. La Banque Mondiale estime que cette pollution atmosphérique est responsable de 7 % de la mortalité des zones urbaines. L’utilisation de technologies dépassées et la pauvreté des infrastructures routières participent à l’augmentation de la pollution.

La pollution atmosphérique coûte à la Chine 2% à 3% de son Produit intérieur brut (PIB) et les pluies acides provoquées par le dioxyde de souffre engendrent des pertes supérieures à 13,3 milliards de dollars par an, selon des experts chinois. Les villes chinoises sont toutes concernées par de graves problèmes liés à la pollution de l’air. A Pékin, en 2001, la teneur atmosphérique en SO2 a diminué de 40%, celle en CO de 18% et celle en complexes azotés de 17%. En revanche, il n’y a eu que 180 jours dans l’année ou la qualité de l’air a atteint une mention bien. Selon les chiffres du « Rapport de l’Environnement de la Chine en 2000 », parmi les 338 villes où il y a eut des contrôles, seulement 33% d’entre-elles avaient une bonne qualité de l’air (Journal Grand époque du 26 juillet 2001).

Toutefois, la Chine propose quelques paradoxes en matière de politique environnementale. Les entreprises doivent payer des taxes les substances polluantes qu'elles rejettent lorsque celles-ci dépassent les normes. Ce contrôle qui existe depuis 17 ans est surveillé de prêt par l’OCDE qui étudie ce système (L’Environnement de la Chine - hiver 1997).

Les autorités de Pékin ont débloqué une somme de 3 milliards dollars en deux ans pour mener à bien plusieurs projets d'importance majeure concernant entre autres l'introduction du gaz naturel et de l'essence sans plomb, et l'utilisation d’un charbon de meilleure qualité. Jusqu'en 2003, le volume du dioxyde de soufre dans l'air a baissé annuellement de 41% ainsi que d’autres polluants comme le monoxyde de carbone et les particules en suspension. Le reboisement est également utilisé dans le cadre de cette lutte anti-pollution. Des arbres et ont été plantés sur 9 millions de m2 de terrains de la proche banlieue de Pékin, sur une longueur de 65 km au bord du quatrième périphérique, sur 144 hectares le long de la grande avenue de Chang'an et sur 2.333 hectares dans d’autres endroits de la ville. Pour mieux contrôler les polluants rejetés par les entreprises industrielles, ce sont 125 usines qui furent déplacées du centre-ville (Journal Le quotidien du peuple du 13 avril 2001).

La première cause de la pollution atmosphérique est le trafic automobile. Les 12 millions d’automobiles circulant en Chine (dont 1,2 M à Pékin et 1 M à Canton) rejettent quelques 10 M de tonnes de monoxyde de carbone et 1 M de tonnes d’oxyde d’azote par an. D'ici 2005, la Chine projette de réduire de 10% les 5 sources de pollution atmosphérique principale à la base des rejets en sulfure de dioxyde, en poussières...

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