Les composantes du coût des déchets subissent des variations importantes liées à un marché de la récupération en perpétuelle évolution depuis plusieurs années, et ceci pour plusieurs raisons :

• Les techniques de traitement évoluent - Exemple : tri des bouteilles plastiques.
• La réglementation évolue - Exemple : stockage des déchets en décharge, obligation de valorisation des déchets d'emballage.
• Le secteur de la valorisation subit la mondialisation avec des conséquences sur les cours des matières premières et par répercussion sur celui des matières secondaires - Exemple : récupération des papiers cartons, des plastiques.
• Des groupes monopolitiques se constituent dans le monde des déchets permettant ainsi d'introduire des notions de rentabilité relative sur les filières de traitement - Exemple : un groupe possède un centre de tri et un site de mise en décharge, pour favoriser le développement de l'une des deux filières, il suffit d'augmenter le coût de l'autre.
• Les taxes sur les déchets se multiplient et l'utilisation de cette recette par l'état évolue.
• Les "affaires déchets" se multiplient et les conséquences de la non prise en compte de la production de déchets sont de mieux en mieux identifiés - Exemples : réchauffement de la planète, élimination d'huiles usagées dans les farines animales.

C'est pourquoi, afin d'être constamment dans le triptyque suivant, il paraît important de suivre, de prévoir, et d'anticiper les changements en s'y adaptant. Le suivi des coûts d'enfouissement ou des cours de reprise des matières premières sont parmi les nombreux indicateurs pouvant être mis en place.